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José Peirats La CNT dans la révolution espagnole  (1951-1952)

 

Pour le reste, l’œuvre doit demeurer aussi partisane qu’à sa naissance. Ce n’est pas un livre objectif et c’est ainsi qu’il doit rester. Seuls peuvent être froidement objectifs ceux qui ont vu la guerre civile espagnole à travers les fiches bibliographiques. L’auteur est un militant anarchosyndicaliste depuis sa jeunesse. Et le passage du faire l’histoire à celui de devoir l’écrire ne peut être glacialement objectif.

José Peirats, introduction de 1969 à la réédition de son ouvrage par Ruedo Ibérico.

Autorisation donné par la famille de l’auteur.

 

Trois tomes de documents exceptionnels (traduit depuis quelques décennies en italien et en anglais) que Noam Chomsky considère L’étude historique la plus complète de la révolution anarchiste […]

L’Amérique et ses nouveaux mandarins, Paris, 1969, p. 257.

 

[…] un ouvrage critique de grande qualité analytique et documentaire – La CNT en la Revolución española1 – dont la portée fut décisive pour l’époque. La rectitude sans faille dont il fit preuve quand la CNT dérogea, à divers moments de son histoire, aux principes fondamentaux qui la régissaient, et la rigueur intellectuelle avec laquelle il tenta de comprendre les causes de ces dévoiements font de Peirats l’un des personnages les plus singuliers, et sans doute l’un des plus dignes d’éloges, d’une génération militante aujourd’hui disparue.  

Freddy Gomez, À Contretemps, n° 38, septembre 2010.

 

 

Tome I  285 pages, édition de 1956,  14 chapitres

Des origines et de la création de la CNT à la résistance au coup d’état à la collectivisation.    

Parution envisagée en 2014

 

Tome II    398 pages, édition de 1952,   22 chapitres

Des menaces sur la Confédération à mai 1937 à Barcelone, la destruction du conseil d’Aragon                                                 

Parution envisagée en 2014

 

Tome III    398 pages, édition de 1953,   38 chapitres

Du plénum économique de Valence  aux crises au sein du mouvement libertaires, sur le plan militaire et politique. La perte de la Catalogne, « Le dernier bastion » (La région Centre-Extrémadure, partie de l’Andalousie et du Pays valencien,  les « Contre mesures face au coup d’état imminent de Negrín et de ses partisans »                                                       

Parution envisagée en 2015

 

Mini biographie de José Peirats

1908-1989 (Vall de Uxo, province de Castellón). Commence à travailler à l’âge de 8 ans, puis briquetier de 9 ans à 1936, en alternance avec le poste de rédacteur de Solidaridad Obrera, au cœur d’une « gymnastique révolutionnaire » qui devait déboucher, en juillet 1936, sur un processus révolutionnaire d’ampleur inégalée (Freddy Gomez, o. c).

Secrétaire de la CNT en exil (tendance Federica Montseny) en 1947

En 1948 alors qu’il travaillait dans une entreprise d’exploitation du bois dans les Landes, on lui propose de se charger de la rédaction d’une œuvre sur le rôle de la CNT pendant la guerre et la revolution espagnole. C’était une tâche importante de plusieurs années de Travail dans des conditions loin d’être favorables. Mais j’ai accepté sans hésitations, en me consacrant entièrement à cette besogne, consultant des archives, réunissant des  documents et en dialoguant  avec tous ceux qui étaient intervenus personnellement dans chacun des événements. Après trois ans de travail intense, Peirats préface le premier tome en imaginant un second, et il aboutira aux trois volumes que nous allons éditer.

Ensuite, il a publié une édition abrégée, et d’autres livres et brochures, tout en étant fortement impliqué  dans la vie de la CNT en exil, au point d’être exclu de la CNT en exil (tendance Federica Montseny) au congrès de 1964 à Montpellier, en même temps que Cipriano Mera (voir le livre de Clément Magnier Cipriano Mera Sanz, 1897-1975 : de la guerre à l'exil).

Il continua son œuvre militante pour la CNT au sein de l’exil cénétiste dissident (le groupe autour du mensuel Frente Libertario. Dès la réapparition publique de la CNT en Espagne (fin 1975), Peirats a suivi les péripéties de cette nouvelle Confédération.

 

Voir aussi « Propos recueillis à Montady, le 19 juin 1976, par Paolo Gobetti. Un entretien avec José Peirats »  (http://acontretemps.org/spip.php?article140).